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Je partagerai le rêve de Fatoumata en français par la suite... Fatoumata’s dream Fatoumata’s dream fills her heart with hope. Her eyes sparkle, a smile lights up her face when she speaks of it. At age 30, she has worked so hard and sacrificed so much in its pursuit. Others thought she was crazy to entertain such fantasies. Her dream? Safety and tranquillity. For herself, her two-year-old daughter Aissata, her newborn Boubacar, and her husband of eight years, Alpha. Pressed for details, she speaks of a “quiet life with no shootings,” and the possibility of a good education for her children. Your gift of even $10 or $20 will help Fatoumata and her young family build a life with no shootings, and sharing this email with others will help her dream become a reality. Coming from the Republic of Guinea, Fatoumata’s aspirations are indeed ambitious. Since the 2024 military coup, she and her husband determinedly put aside everything they could to finance Fatoumata’s future studies in Quebec. They knew that if she got a Canadian degree, the path would be open for her to make a life in Canada for the family. Both spouses worked and saved. Friends and family contributed despite their limited means. In early 2024, Fatoumata finally had enough for the plane ticket, immigration fees and initial settlement. She had completed the lengthy process of obtaining a student visa, and –with her excitement dampened due to having to leave her small daughter—at the end of March, she stepped onto the plane. In her first days in Montreal, Fatoumata witnessed an incident that confirmed her decision to come to Canada. On a bus, a passenger began shouting insults at a Muslim woman wearing a headscarf. Fatoumata sat frozen in her seat, terrified. To her amazement, other passengers asked the offending passenger to leave the woman alone. The insults did not cease. Fatoumata’s voice is filled with wonder as she told me what happened next: the bus driver asked the agitated passenger to get off the bus, and formally apologized to the passengers for the delaying incident. Having graduated with a Bachelor’s in management in 2015, Fatoumata was looking forward to her return to school. As she tried to settle in Canada, she had to contend with a consideration that had not been part of the original plan: she was pregnant. She originally intended to share lodgings with other students, but they feared the possible disruptions of a baby. Without a credit history or local references, she had to plead with the landlord of her dwelling to rent her a two-room apartment. At the beginning of June, she gave birth to her son. Caring for a newborn, Fatoumata cannot go out to work. She is on a list for subsidized daycare, but the waits are very long, especially for infants. She was registered for university courses beginning in early May and has postponed the start of her studies until September. She feels confident that once her son has a place in daycare, she will find a job. Fatoumata’s $900 rent, while reasonable considering market rates, meant that her hard-earned savings ran out faster than she imagined. June rent remains unpaid, as is July’s, and there is nothing put by for August. She risks having her telephone – her vital line to her daughter and husband—cut off. Her husband’s earnings, a few hundred dollars per month in Canadian dollars, are required for paying the household expenses in Guinea, and he cannot make up this unexpected shortfall. A social worker with Médecins du monde has been following Fatoumata and the baby. She referred her to the Welcome Collective; the generous members provided a sofa, table, chairs, and crib. Through a worker at the Montreal Diet Dispensary, Fatoumata gets baby clothes and some food. Fatoumata is very grateful to the workers from these groups who keep in touch with her regularly. As a student and a migrant, Fatoumata is doubly ineligible for welfare, and she is not eligible for Family Allowances. At Project Genesis, an anti-poverty organization, she got help formulating a request for discretionary financial aid. This request was just denied. She was devastated but remains intent: “Canadians are there for me. Canadians are hospitable. It motivates me to want to stay.” In the meantime, Fatoumata – who has a valid work permit and excellent written and spoken French-- hopes to find a way to earn money from home, a job with flexible hours that would allow her to work while caring for her baby son. “I am here to study and to build a life,” she insists. Recently, she admits to sometimes feeling lost, she still clings to her dream. We are trying to raise money to pay Fatoumata’s basic household expenses for six months. She urgently needs $1800 to pay her back rent, $370 to catch up on her $57 monthly phone bill, and $60 to pay her electricity bill: a total of $2,230. For the coming four months, the monthly total of $987 with come out to $3,948. It would be best if she also had a monthly bus pass—this would allow her to take the baby to see the nurse and pick up food donations. We will have to raise $398 for four monthly passes. We hope that you will help us raise at least $6576 for Fatoumata and her baby. Raising $7,000 would mean that she would not have to depend solely on food banks to feed herself. We hope such donations will see her through until she is able to work. Please give what you can and share this link. We thank you warmly in advance. Le rêve de Fatoumata Le rêve de Fatoumata remplit son cœur d'espoir. Ses yeux brillent, un sourire illumine son visage lorsqu'elle en parle. À 30 ans, elle a travaillé si dur et a fait tant de sacrifices. D'autres l'ont trouvée folle d'y songer. Son rêve? La sécurité et la tranquillité. Pour elle-même, sa fille Aissata, âgée de deux ans, son nouveau-né Boubacar et son mari depuis huit ans, Alpha. Lorsqu'on lui demande des détails, elle parle d'une "vie tranquille sans fusillades" et de la possibilité d'offrir une bonne éducation à ses enfants. Votre don, même de 10 ou 20 dollars, aidera Fatoumata à construire une vie sans fusillades. En partageant ce courriel avec d'autres, vous l’aidez à réaliser son rêve. Originaire de la République de Guinée, les aspirations de Fatoumata sont en effet ambitieuses. Depuis le coup d'État militaire de 2024, elle et son mari ont résolument mis de côté tout ce qu'ils pouvaient pour financer les futures études de Fatoumata au Québec. Ils savaient que si elle obtenait un diplôme canadien, la voie lui serait ouverte pour construire une vie au Canada, avec sa fille et son mari. Les deux époux ont travaillé et économisé infatigablement. Les amis et la famille ont contribué malgré leurs moyens limités. Au début de l'année 2024, elle a finalement eu assez d'argent pour payer le billet d'avion, les frais d'immigration et l'installation initiale. Elle a achevé le long processus d'obtention d'un visa d'étudiant et, excitée malgré ses regrets d’avoir à quitter sa fille, elle a pris l'avion à la fin du mois de mars. Lors de ses premiers jours à Montréal, Fatoumata a été témoin d'un incident qui lui a confirmée sa décision de venir au Canada. Dans un autobus, une passagère s'est mise à crier des insultes à l'encontre d'une femme musulmane portant le foulard. Fatoumata est restée figée sur son siège, terrifiée. À sa grande surprise, d'autres passagers ont demandé à la passagère de laisser la femme tranquille. Les insultes n'ont pas cessé. La voix de Fatoumata est pleine d'émerveillement lorsqu'elle me raconte ce qui s'est passé ensuite : le chauffeur du bus a demandé à la passagère agitée de descendre du bus et s'est excusé officiellement auprès des passagers pour l'incident. Diplômée d'un baccalauréat en gestion en 2015, Fatoumata était impatiente de retourner à l'école. Alors qu'elle essayait de s'installer au Canada, elle a dû faire face à une considération qui ne faisait pas partie du plan initial: elle était enceinte. A l'origine, elle avait l'intention de partager un logement avec d'autres étudiantes, mais celles-ci craignaient les perturbations que pourrait entraîner la présence d'un bébé. Sans historique de crédit ni références locales, elle a dû supplier le propriétaire de son logement de lui louer un appartement de deux pièces. Début juin, elle a donné naissance à son fils. Elle s'occupe d'un nouveau-né et ne peut pas aller travailler. Son nom est sur une liste pour une place dans une garderie subventionnée, mais les délais d'attente sont longs, surtout pour les poupons. Fatoumata s'était inscrite à des cours universitaires débutant au début du mois de mai et a reporté le début de ses études au mois de septembre. Elle est convaincue qu'une fois que son fils aura trouvé une place en garderie, elle trouvera un emploi. Le loyer de Fatoumata, de 900 dollars, bien que raisonnable par rapport au prix du marché, a épuisé les économies durement gagnées plus rapidement qu'elle ne l'avait imaginé. Le loyer de juin reste impayé, tout comme celui de juillet, et maintenant, celui d’août. Elle risque de voir son téléphone - la ligne vitale qui la relie à sa fille et à son mari - coupé. Les revenus de son mari - l'équivalent de quelques centaines de dollars canadiens par mois - sont presque entièrement consacrés au paiement des dépenses du ménage en Guinée. Malgré ces difficultés, elle ne se délasse pas de son rêve. Une travailleuse sociale de Médecins du monde suit Fatoumata et le bébé. Elle l'a orientée vers le Collectif de bienvenue, dont les généreux membres ont fourni un canapé, une table, des chaises et un berceau. Par l'intermédiaire d'une travailleuse du Dispensaire diététique de Montréal, Fatoumata reçoit des vêtements de bébé et de la nourriture. La jeune mère est très reconnaissante envers les travailleurs de ces groupes qui restent régulièrement en contact avec elle. En tant qu'étudiante et migrante, Fatoumata est doublement inadmissible à l'aide sociale et n'a pas droit aux allocations familiales. Au sein du Projet Genèse, une organisation de lutte contre la pauvreté, elle a reçu de l'aide pour formuler une demande d'aide financière discrétionnaire. Cette demande vient d'être refusée. Fatoumata reste déterminée à poursuivre son rêve: "Les Canadiens sont là pour moi. Les Canadiens sont accueillants. Ça me motive à vouloir rester". En attendant, Fatoumata - qui possède un permis de travail valide et qui parle et écrit très bien le français - espère trouver un moyen de gagner de l'argent à domicile, un emploi aux horaires flexibles qui lui permettrait de travailler tout en s'occupant de son enfant. « Je suis là pour étudier et faire quelque chose de ma vie » elle insiste. Depuis peu, Fatoumata avoue se sentir parfois perdue. Mais elle ne veut pas laisser son rêve s'envoler. Nous essayons de collecter de l'argent pour payer les dépenses de base de Fatoumata pendant six mois. Elle a besoin d'urgence de 1800 dollars pour payer son arriéré de loyer, de 370 dollars pour rattraper sa facture de téléphone mensuelle de 57 dollars et de 60 pour payer sa facture d'électricité : un total de 2 230 $. Pour les quatre mois à venir, le total mensuel de 987 $ s'élève à 3 948 $. Il serait souhaitable qu'elle dispose également d'une carte de bus mensuelle, ce qui lui permettrait d'emmener son bébé chez l'infirmière et d'aller chercher des dons alimentaires. Nous devrons collecter 398 dollars pour quatre abonnements mensuels. Nous espérons que vous nous aiderez à collecter au moins 6576 dollars pour Fatoumata et son bébé. Réunir 7 000 dollars permettrait à Fatoumata de ne pas dépendre uniquement des banques alimentaires pour se nourrir. S'il vous plaît, donnez ce que vous pouvez et partagez ce lien. Nous vous remercions chaleureusement d'avance.




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