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Il y a plus de 18 mois, Yannik ressent une douleur à la cheville. Malgré plusieurs investigations, la condition ne s’améliore pas. Une atrophie musculaire commence même à apparaitre. En juin dernier, la vie de Yannik et sa famille a complètement basculé, le neurologue leur apprenait la terrible nouvelle. Le diagnostic final tombe : Yannik est atteint de la Sclérose Latéral Amyotrophique (SLA), connu aussi sous le nom de la maladie de Charcot ou la maladie de Lou Gehrig. Cette annonce fut un énorme choc pour Yannik et sa conjointe Karine et leur vie bascula en un instant. Ils devaient penser comment annoncer à leur 3 enfants de 14 ans, 12 ans et 10 ans, que leur père n’aurait plus que deux à cinq ans de vie à vivre. La SLA est une maladie neurologique dégénérative, qui atteint les motoneurones. Cette maladie est incurable. Elle crée une paralysie qui entraîne une perte d’autonomie très rapide. À peine âgé de 48 ans, Yannik doit aujourd’hui se déplacer en déambulateur à l’intérieur et en fauteuil roulant à l’extérieur. Cette maladie affecte déjà les jambes et éventuellement progressera vers les bras, le thorax et la parole, la déglutition. Ce qui fait en sorte que la personne affectée par la SLA se sent prisonnière de son corps. Finalement, La respiration se trouve a être touchée par la paralysie de la cage thoracique dans les derniers mois de vie. Yannik a la chance d’être bien accompagné par une équipe médicale spécialisée en SLA a Montréal, par les services offerts par le clsc et avant- tout par sa famille, ses enfants, sa belle famille et ses amis. Yannik et Karine sont 2 travailleurs autonomes de Prévost, dans les Laurentides. Entrepreneur depuis plusieurs années, Yannik a dû fermer 90% des services de son entreprise. Sa conjointe, quant à elle, doit travailler à temps plein, accompagner Yannik à divers rendez-vous en plus de prendre le rôle, pratiquement à elle seule, de pilier de la famille. Avec 3 enfants sportifs, ce n’est pas de tout repos! Pour le moment, ce ne sont que les membres inférieurs qui sont atteints. Il est donc urgent de profiter de moments en famille et avec les proches. Nous avons pris l’initiative d’amasser des fonds pour tenter d’amoindrir l’importante charge financière qu’implique ce changement radical dans leur vie. Nous avons établi cette levée de fond afin de réaliser 2 buts principaux : 1- Apporter des modifications à la maison. Il est nécessaire, entre-autre, d’installer une chaise montante pour se rendre à la chambre, d’adapter les salles de bain et installer une rampe d’accès pour entrer/sortir de la maison. Un changement de véhicule sera aussi nécessaire pour la conduite adaptée. Pour l’instant, il ne peut pas conduire. 2- Permettre à cette merveilleuse famille de pouvoir passer de beaux moments et de se créer des souvenirs. Ils doivent en profiter MAINTENANT. Le temps incertain qui leur reste ensemble devient TRÈS précieux. Bien sûr, il y a quelques subventions auxquelles ils ont droit, mais jamais assez pour combler les pertes de revenus qui s’ajoutent aux autres soucis. Du fond, du cœur, je vous demande d’aider mes amis dans cette épreuve, à la hauteur de vos capacités. Yannik a une résilience remarquable et une soif de vivre sans limite.  Merci de votre soutien envers eux, la vie bascule tellement vite. Un mot de Yannik Comment se sent-on lorsque l’on apprend que notre vie se terminera de cette manière. A 48 ans ce n’est pas ce que j’espérais. Je me sens jeune et pleins de projets. Je dois donc trouver une manière de vivre sans devenir un fardeau pour ma femme et mes enfants. Il n’y a pas si longtemps, je marchais et travaillais pleinement au développement de mon entreprise. J’ai dû fermer 90% de celle-ci et je me déplace maintenant en fauteuil roulant. Je me lève désormais à chaque jour en sachant que la mort n’est pas loin et surtout que je pourrais devenir paralysé de mon corps tout entier. Je constate tout de même que j’ai un bon moral et une belle attitude envers cette maladie. J’ai décidé que j’allais vivre ces dernières années sans me plaindre et sans rancœur. Je veux que mes enfants voient et comprennent que la vie est belle, qu’elle n’est pas injuste. C’est certain que ça me brise le cœur de savoir que je devrai leur dire adieu et que ma femme se retrouvera sans moi. Je sais que l’on peut prolonger la vie dans ces moments d’amour en famille. Si je peux rester positif, c’est que je suis entouré de pleins de gens que j’aime. Je vais être un combattant jusqu’à la fin et j’espère être le miroir de tout cet amour.




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